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Maison
Nous travaillons dans une maison qui a un passé, une maison empreinte d’une longue histoire.

Le manoir sis Bernhard-Röcken-Weg 1 (Bernhard Röcken était le directeur général de la mine de charbon Diergardt-Mevissen) fait partie de l’ancienne ferme seigneuriale « Schauenhof » et compte parmi les plus anciens et grands domaines de Bergheim, un arrondissement du quartier de Duisburg-Rheinhausen.

L’arrondissement de Bergheim se trouve sur la rive gauche du Rhin, proche de l’actuel rétrécissement du fleuve, et doit son nom de « Berg », mont en français, à nos aïeuls qui, étant donné la monotonie de la plaine du Rhin inférieur, considéraient déjà les moindres monticules comme des élévations, surtout lorsqu’elles échappaient aux inondations.

La « Crölls-Hof » ou « ferme de Cröll » fut mentionnée pour la première fois en 1481. Elle prendra plus tard le nom de « Schauenhof » d’après son propriétaire Johan Schauen, et comptait 130 arpents, soit une superficie d’environ 33,35 hectares. En 1875, on rajouta aux bâtiments agricoles le manoir, construit dans un style proche du classicisme : notre siège actuel.

L’exploitation resta exclusivement d’ordre agricole jusqu’en 1911. C’est seulement après l’acquisition du terrain avec tous les bâtiments par la mine « Gewerkschaft Wilhelmine Mevissen » (« Syndicat Wilhelmine Mevissen ») que le domaine se transforma en un centre administratif.

Les plans des archives de la ville montrent la nécessité de gros travaux d’aménagement à l’époque. Les anciennes étables, les moulins à l’huile et aux herbes aromatiques, et même les fours à pain où on pouvait circuler, furent transformés en bureaux. Le manoir, logement de standing pour le directeur de la mine, ne subit que quelques rares transformations. La cour intérieure pittoresque est également restée inchangée : revêtue de pavés, elle ressemble à une cour de béguinage néerlandaise. 

Le petit parc entourant le domaine n’a pratiquement pas changé jusqu’à ce jour, et quand il fait beau, nous nous y retrouvons lors de nos pauses.

C’est aussi là où se trouve le hêtre pourpre planté il y a quelques siècles et témoin de la présence des Américains au « Schauenhof ». En témoigne l’inscription gravée dans l’écorce « PITTSBURGH 1945 ». 

De spacieux bunkers construits sous l’ensemble du terrain, parfois trois étages sous terre, témoignent aussi de ces années-là. Ils sont aujourd’hui le lieu de stockage des milliers de factures des maisons d’édition et des clients de notre entreprise.

C’est un grand plaisir pour nous d’accueillir des invités dans cette ambiance agréable. Vous aussi, soyez les bienvenus.